Lorsque les frères Robert—Jean-Philippe, François-Xavier et Guillaume de leurs prénoms—ont acquis Quartz Co en 2015, leur mission était claire : continuer d’offrir des manteaux d’hiver fabriqués au Québec, tout en intégrant l’écoresponsabilité au cœur de leur raison d’être. Pour ce faire, le trio s’est concentré sur deux piliers phares : le design et les matières premières.

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En premier lieu, le look intemporel et la construction de chaque manteau assurent un cycle de vie optimal. «Le but est qu’ils puissent non seulement être portés durant plusieurs années, mais aussi donnés ou revendus par la suite», explique Jean-Philippe Robert, président. Dans ce même esprit de circularité, tous les manteaux Quartz Co sont garantis à vie. Pour les bris hors garantie, la compagnie propose également un service de réparation.

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Le deuxième pilier phare, quant à lui, repose sur les choix textiles. «De 70 % à 80 % de nos tissus sont composés de fibres recyclées», partage l’entrepreneur, un chiffre qu’il compte bien faire grimper à 100 % d’ici 2025. Pour l’isolant, le duvet de certification éthique demeure roi. «En plus d’être un sous-produit de l’industrie agroalimentaire, il possède une durée de vie exceptionnelle», précise-t-il.

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Fait intéressant : pendant un temps, l’entreprise offrait l’option d’une bourre végétale issue de l’asclépiade. Malheureusement, ses deux fournisseurs ont éventuellement fermé leurs portes. D’une certaine manière, là est le défi d’une compagnie comme Quartz Co à l’avant-garde des pratiques durables—ses ambitions sont parfois en avance sur le reste de l’industrie.

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«Sélectionner des matières écoresponsables représente un effort additionnel pour notre équipe de développement. Même si l’offre est beaucoup plus vaste qu’il y a cinq ans, ça demeure une contrainte», dit-il.

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Malgré ces obstacles, c’est en gardant les yeux rivés sur ses deux axes de durabilité que Quartz Co continuera d’engendrer des changements substantiels, selon Jean-Philippe. «Il est préférable d’avoir un angle d’attaque précis, là où nos gestes auront le plus d’impact. Ça ne sert à rien de diluer nos efforts en essayant de tout faire en même temps», conclut-il. On en prend note.

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La diffusion de cet article est possible grâce à la contribution de Détail Québec, comité sectoriel de main-d’œuvre du commerce de détail.