- Mikuniss trie et utilise ses retailles de coupe à son maximum afin de minimiser les déchets générés par sa production
- Cette compagnie valorise les matières naturelles et biologiques
- Travaillant avec Écofaune Boréal, la designer de Mikuniss a suivi une formation de tannage de cuir de poisson afin de créer des accessoires issus de rebuts alimentaires aquatiques.
Inu et Québécoise, Valéry Larouche, la designer derrière la marque Mikuniss Collection, valorise sa culture et celle des Premières Nations à travers ses vêtements. Pour cette entrepreneure, il va de soi que le respect de la nature qui l’entoure se positionne dans ses valeurs fondamentales, dès la création de sa compagnie.
Après ses études au Cégep Marie-Victorin en Design de mode, la propriétaire décide de fonder son entreprise dans sa région natale, celle du Saguenay-Lac-Saint-Jean. C’est en produisant localement qu’elle contribue fièrement au rayonnement économique de sa région.
Valéry considère l'éducation de la clientèle comme l'un des aspects essentiels de son travail, visant à sensibiliser les consommateurs aux nombreux avantages des vêtements durables, confectionnés avec minutie et à partir de matériaux respectueux de l'environnement. Malheureusement, la lutte contre la tendance à la mode éphémère représente un défi majeur pour cette entreprise!
Fondée en 2022, cette jeune compagnie a implanté, à la base, des pratiques écoresponsables. Ses retailles sont soigneusement triées et utilisées dans l’objectif d'atteindre des pertes moindres. Lors de la production, un système de précommande est utilisé afin de minimiser le risque de générer des invendus. Pour ce qui est des matières premières, Mikuniss Collection priorise les matières naturelles et biologiques, malgré une offre de fournisseurs peu diversifiée et des coûts de transport onéreux dus à sa localisation.
Le vent dans les voiles, Mikuniss Collection ne cessera pas de nous surprendre! Inspirée par la faune du Saguenay-Lac-Saint-Jean, l'utilisation du cuir de poisson fera prochainement partie d’une toute nouvelle gamme de produits. Travaillant en collaboration avec Écofaune Boréale, un centre collégial de transfert technologique en fourrure nordique, l’entreprise créera des accessoires issus de rebuts alimentaires aquatiques. Les peaux de dorés, de flétans, de ouananiches et de truites grises ont été tannées de façon végétale, éliminant ainsi l’impact environnemental qui est reconnu dans le traitement des cuirs industriels.
Restons à l’affût! Cette compagnie émergente ne cessera de nous surprendre avec ses propositions écoresponsables qui font honneur à ses origines et son territoire!
La diffusion de cet article est possible grâce à la contribution de Détail Québec, comité sectoriel de main-d’œuvre du commerce de détail.