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CRÉDITS : Texte et entrevue par Joëlle Paquette.
Les Vêtements Peerless Inc.: La durabilité en deux temps
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  • Les Vêtements Peerless Inc. s'adapte aux besoins des entreprises dans leurs demandes écoresponsables.
  • L’entreprise mise sur un lot de certifications en fonction de ses clients, dont Recycled Claim Standard (RCS) et la Better Cotton Initiative (BCI)
  • Ses cintres de transport sont renvoyés dans les usines d’origine pour être réutilisés et les plastiques trop abîmés sont déchiquetés pour être transformés en de nouveaux objets.

Au Canada, impossible de parler d’habits pour hommes sans mentionner Les Vêtements Peerless Inc., fleuron national depuis plus de 100 ans. Repris par Alvin Segal en 1951 — l’homme d’affaires et grand philanthrope s’est malheureusement éteint à l’automne 2022 —, le chef de file confectionne des habits pour hommes et garçons sous plusieurs licences de grandes marques, de DKNY à Michael Kors, ici même à Montréal et ailleurs dans le monde.

De par la structure de ses opérations, la compagnie est vouée à aborder l’écoresponsabilité sous deux angles : celui de ses clients et le sien, à l’interne.

Avec l’urgence climatique, il va sans dire que Les Vêtements Peerless Inc. doivent jongler avec un nombre grandissant de demandes de leurs clients sur le thème de la durabilité, ces derniers ayant eux-mêmes leurs propres cibles environnementales à atteindre. Que ce soit la ligne en polyester recyclé Make It Possible de Tommy Hilfiger ou les emballages recyclés et recyclables de Grafton, la capacité de l’entreprise à s’adapter aux besoins de chacune des marques avec lesquelles elle travaille contribue, sans contredit, à son avantage compétitif.

Pour prouver la légitimité de ses actions, le géant montréalais mise également sur un lot de certifications en fonction de ses clients, notamment le Recycled Claim Standard (RCS), la Better Cotton Initiative (BCI) et sous peu, le Responsible Wool Standard (RWS).

Les gestes s’additionnent aussi dans son bureau chef et manufacture du quartier Saint-Michel. L’espace de 300 000 pieds carrés sera bientôt entièrement éclairé aux ampoules DEL. Les cintres de transport sont renvoyés dans les usines d’origine pour être réutilisés. Ceux en plastique, trop abîmés, sont déchiquetés et transformés en de nouveaux objets. Les surplus d’inventaires sont vendus à prix modiques aux employés ou donnés à des œuvres caritatives.

Quant aux retailles des doublures et des garnitures, un débouché intéressant leur a été trouvé : elles sont revalorisées en combustibles alternatifs pour une cimenterie de Joliette, un programme certifié par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec. Bien que le tissu externe des habits ne soit pas admissible à ce réemploi, le concept de transformer des matières premières en source d’énergie circulaire est fort prometteur, que ce soit pour Les Vêtements Peerless Inc. ou l’industrie en entier.

La diffusion de cet article est possible grâce à la contribution de Détail Québec, comité sectoriel de main-d’œuvre du commerce de détail.